Les (presque) trois jours que nous avons passé à Sigiriya nous ont enchanté ; nous avons notamment eu un gros coup de cœur pour la vue du Pidurangala Rock. Ça méritait bien un article !

Pourquoi on n’a pas visité le Lion Rock ?

En général, lorsque vous allez à Sigiriya, c’est pour visiter le Lion Rock. C’est un peu la visite immanquable du coin. Pourtant, après quelques hésitations, on a décidé de ne pas y aller.

Soyons clairs, la principale raison de ce choix est le prix ! 30$ par personne pour les étrangers (contre moins d’1€ pour les locaux), on a trouvé ça vraiment exorbitant. On ne déconseillera la visite à personne puisqu’on ne l’a pas faite, c’est sûrement très bien.

Mais, à nous deux, cette visite nous aurait coûté plus cher que notre budget quotidien dans le pays pour nous déplacer, nous loger et nous nourrir… Et on a déjà quelques extras de prévu dans le pays. Rien qu’à notre étape suivante, les ruines de Polonnaruwa coûtent une somme similaire…

De mon côté, j’avais vu des photos des escaliers sur Internet (il s’agit de grimper en haut d’une sorte de grosse roche) et je n’étais pas sûre que mon vertige me permette d’aller jusqu’en haut. Bref, parfois il faut choisir !

Mais alors qu’est-ce qu’on a fait à Sigiriya ?

Pidurangala Rock

Pas bien loin du Lion Rock, on trouve un deuxième rocher, le Pidurangala Rock. Celui-ci offre également une vue magnifique sur la nature environnante et… sur le fameux Lion Rock attenant. Cette « ascension » du Pidurangala Rock est la première chose que l’on a faite en arrivant à Sigiriya et on a tous les deux adoré ! Pour un peu, on aurait passé trois jours en haut de ce gros caillou.

Après nous être acquittés d’un raisonnable droit d’entrée (500 RS soit environ 2,5€ par tête), nous montons jusqu’au sommet en une vingtaine de minutes. Il fait chaud et à la fin, il n’y a plus d’escaliers, il faut donc escalader quelques gros rochers mais ce n’est pas très compliqué. Et quelle claque quand on se retrouve en haut !

Le panorama qui s’offre à nous est vraiment époustouflant. On découvre directement la vue sur le Lion Rock, rocher isolé au milieu des arbres et des palmiers, avec les montagnes se dessinant dans le lointain. C’est presque indescriptible.

Bien sur, les photos donnent une idée mais elles ne rendent pas l’immensité du lieu, l’étendue de verdure à nos pieds. Vincent et moi avons eu la même réaction. Des beaux paysages on en voit presque tous les jours mais je crois vraiment que cet instant restera un moment fort de notre voyage.

En fait, le haut du Pidurangala Rock est une sorte de plateau, bien plus étendu que ce à quoi je m’attendais (d’après nos estimations au doigt mouillé, une centaine de mètres de longueur). En faisant le tour, on peut admirer la nature étalée à nos pieds à 360°. Il y a énormément de vent là-haut mais l’ambiance est malgré tout paisible, comme si tout le monde contemplait le spectacle, un peu abasourdi par la découverte.

Il n’y a pas une foule de touristes mais nous sommes sûrement une bonne trentaine à assister au coucher du soleil et il y a largement de la place pour chacun, sans que l’on soit le moins du monde collés les uns aux autres.

Balade en vélo

Le gérant de notre guesthouse met à disposition de ses clients des vélos. Ni une, ni deux, nous enfourchons nos nouvelles montures et pédalons sur les nombreux chemins existants à proximité des deux fameux rochers. Il faut avouer que cette zone est assez plate, ça se prête bien à une découverte à vélo !

Vincent a surtout repéré un lac où nous nous rendons donc. De nouveau, nous profitons d’une très jolie vue, sur les deux rochers. Nous avons la chance d’être les seuls touristes autour du lac, nous croisons seulement quelques locaux qui se baignent et lavent leurs affaires.

Nous nous faisons la remarque que si l’on paye notre hôtel pour qu’il vienne laver nos affaires ici, nous serions un peu déçus ! 😉 L’eau ne nous inspire pas vraiment.

Nous passons plusieurs heures ainsi, à parcourir les nombreux chemins aux alentours du Lion Rock profitant de jolies vues. Nous découvrons aussi quelques vestiges et temples à proximité du Pidurangala Rock. Il n’y a personne et pas vraiment d’explications…

Repos et glandouille à Sigiriya

Parce qu’il faut savoir prendre son temps et que c’est tout l’intérêt de voyager plusieurs mois, nous glandons tout simplement. Nous profitons du jardin de notre hôtel où je deviens rapidement gaga des deux petits chats. Pour notre dernière journée sur place, nous décidons de profiter de la piscine d’un hôtel plus « haut de gamme ». Nous trouvons notre bonheur en compagnie de tout un tas de retraités allemands ! 😉 En retournant à notre logement en fin de journée, nous voyons même un éléphant dans un champ, devant le Lion Rock !

Nous discutons également avec le propriétaire de l’hôtel, qui nous fait même visiter sa maison, tout juste terminée. Il nous explique qu’il a habité à l’étranger pendant plusieurs années, où il faisait de l’acupuncture. Il nous fait deviner son âge et nous parle de son fils qui partira l’année prochaine en Australie pour suivre des études de médecine. Après avoir tenté de nous vendre tout un tas d’activités le jour de notre arrivée (parfois à des tarifs excessifs), il finira par nous inviter à dîner pour notre dernière soirée !

Une étape magique de notre voyage au Sri Lanka

Que vous ayez un budget serré ou non, Sigiriya mérite vraiment que l’on s’y arrête, ne serait ce que quelques heures pour monter en haut du Pidurangala Rock.

Le village dispose aussi de plusieurs restaurants « touristiques » abordables et l’ambiance est assez détendue. Certains nous saluaient lorsque nous passions à vélo ! On s’est peu fait alpaguer et on a même trouvé un bouiboui local où on a très bien mangé (un rice and curry évidemment) pour moins de 3€ à deux.

Informations pratiques

Venir à Sigiriya : depuis Kandy, nous avons pris un bus pour Inamaluwa. Le trajet a duré environ 2h et nous a coûté 120 Rs / personne. De là, vous pouvez reprendre un bus pour Sigiriya, ce que nous avons fait (environ 40 Rs / personne pour 15 minutes de trajet), ou un tuk-tuk.

Notre logement à Sigiriya : Wali Kukula Nest. Nous avions pris la chambre la moins chère (sans climatisation) et avons beaucoup profité du jardin. Le Lion Rock est accessible à pied. Nous avons profité de la piscine du Sigiriya Village.

À visiter dans le coin : les grottes sacrées de Dambulla sont paraît-il très intéressantes à découvrir.

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6 réponses sur “Le Pidurangala Rock, notre coup de cœur au Sri Lanka”

  1. Je comprends totalement que vous n’ayez pas visité le Lion Rock, nous avons-nous aussi du renoncer à certaines visites lors de nos voyages notamment au Japon car c’était totalement hors budget ! Assister au coucher du soleil depuis le rocher en face quelle beauté !! Le Sri Lanka a l’air d’être vraiment une destination fabuleuse ! Je pense à l’inclure dans ma Bucket List !!

    1. Merci pour votre message 🙂 C’est parfois difficile de renoncer à des visites pour des questions de budget, on a toujours peur de rater le truc de dingue… Mais en l’occurrence, le plan B était plus que satisfaisant ! Et oui, le Sri Lanka a vraiment l’avantage d’offrir des paysages et activités très variés : des plages, des montagnes, des temples, des animaux sauvages… C’est superbe, on regrette pas notre choix !

  2. Bonjour,

    Juste une petite info concernant l’éléphant devant le Rocher du Lion : il s’agit d’un éléphant domestique. Ils proposent ici des balades à dos d’éléphants pour les touristes (une activité qu’on déconseille, bien sûr !). Les pauvres pachydermes font des allers-retours entre le petit centre ville et ce champs, où ils finissent ensuite l’après midi.
    J’avais vu les éléphants depuis le haut du rocher. j’ai voulu aller les voir en descendant, et j’ai été un peu déçue de voir de quoi il s’agissait…

    Par contre, c’est assez fréquent de croiser des éléphants sauvages sur le bord de la route dans les environs. D’où le fait qu’il soit très déconseillé de rentrer de nuit !

    1. Bonjour,
      Arf, ça ne m’étonne malheureusement pas, je me souviens que nous avions vu des touristes se balader sur des éléphants à Sigiriya… Quelle tristesse ! Nous ne nous sommes pas approchés pour voir s’il était attaché ou pas mais c’est du coup fort possible…
      Merci pour la précision en tout cas !
      À bientôt,
      Marion

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