Après un mois à parcourir le pays, on croit pouvoir dire que l’on maitrise à peu près les différents moyens de se déplacer au Sri Lanka. En vérité, ça fait à peine 3 jours que nous sommes arrivés à Bali et la simplicité des transports sri-lankais nous manque déjà !

Faut-il prendre les bus et trains locaux pour se déplacer au Sri Lanka ?

Sans aucun doute, notre réponse est oui ! Même si vous ne faites pas tous vos trajets en bus ou en train, n’hésitez pas à effectuer au moins un trajet par ce biais. C’est un excellent moyen de s’immerger dans la culture locale et d’être au contact de la population. Et puis, même si ce ne sont pas toujours des trajets reposants, la décoration et l’ambiance dans les bus valent vraiment la peine !

À l’exception d’un taxi à notre arrivée à l’aéroport, nous nous sommes exclusivement déplacés en bus ou train, pour un total de moins de 80€ à deux sur un mois…

Les bus, stars de la route au Sri Lanka

Le réseau de bus fonctionne assez bien et les prix sont dérisoires. Dans chaque bus, il y a une sorte de contrôleur ambulant qui viendra vous voir afin de vous faire payer. Nous vous conseillons d’avoir de la monnaie (dans l’idéal, pas de billet de 1000 Rs).

Nous avons toujours voyagé de jour, ce qui me semble plus prudent. Nous n’avons pas rencontré de problèmes particuliers, à l’exception d’un bus qui est tombé en panne en pleine montée (je le raconte dans notre article sur le Lipton Seat).

Il faut simplement s’armer de patience quand vous attendez le bus au bord de la route ou même, une fois installés dedans, pour qu’il démarre ! Dans certaines gares routières, vous pouvez trouver un tableau avec des horaires mais c’est assez rare. Vous pouvez essayer de vous renseigner une fois sur place ou tenter votre chance en venant au hasard et en patientant jusqu’au prochain départ (ce que nous avons fait la plupart du temps).

S’il y a de temps à autre des panneaux bleus avec un petit bus dessus pour signaler un arrêt, il faut parfois demander aux locaux où attendre le bus car rien n’est indiqué ! Tout le monde nous a toujours renseigné gentiment. De même, une fois dans le bus, nous avons souvent demandé au chauffeur de s’arrêter quand nous le souhaitions sans que ça pose de problème.

Si nous avons bien compris, les bus rouges (souvent les moins confortables et les moins décorés à l’intérieur) sont les bus publics, les prix sont fixes et il y a moins de risque de vous faire arnaquer (a priori). Les bus bleus sont des bus privés. De notre côté, nous avons utilisé les deux sans distinction. En suivant les indications des vendeurs de ticket / assistants des chauffeurs, nous sommes toujours arrivés à l’endroit souhaité (parfois après une ou deux correspondances).

Quelques petits désagréments tout de même :

  • La conduite est un peu sportive, certes, mais tout le monde conduit ainsi au Sri Lanka. Le klaxon est plus utilisé que le clignotant ! Il sert à avertir que l’on double, à signaler sa présence aux piétons, à saluer un autre conducteur de bus, et ainsi de suite…
  • Vous n’êtes pas sûrs d’être assis. Les locaux font rarement de longs trajets, des places se libèrent donc au fur et à mesure. Nous n’avons jamais passé un trajet entier debout.
  • Il n’y a évidemment pas de climatisation. Toutefois, comme les bus et les trains restent toutes fenêtres et portes ouvertes, dès que l’on roule c’est supportable !

Aucun soucis pour nos sacs à dos, il est souvent possible de les déposer à côté du chauffeur, sur une sorte de plateforme prévue à cet effet. Sinon, il y a un coffre à l’arrière du bus. Ils ne sont pas très propres, dans l’idéal mettez votre housse de pluie. Il n’y a pas de surplus à payer pour les bagages.

Lenteur et jolis paysages grâce aux voyages en train

Quant aux trains, la plupart des touristes testent ce moyen de transport au moins entre Ella et Kandy afin d’admirer les paysages traversés et les plantations de thé typiques de la région. Ce trajet étant touristique, nous vous conseillons de réserver une place assise, quelque soit la classe choisie (ou disponible quand vous vous rendez en gare).

Si ce train très touristique propose une 1ère classe climatisée, le reste du temps, vous trouvez principalement une 2nde et une 3ème classe, avec plus ou moins de places assises selon les trains. Nous avons voyagé en 3ème classe sans problème, nous trouvons que le confort se rapproche de celui des plus vieilles rames de RER français, rien d’insurmontable !

Les trains ne roulent vraiment pas vite et font énormément d’arrêts. Il ne faut pas être trop pressé ! Par exemple, pour rallier Colombo à Galle, nous avons mis 2h30 et, pour Ella à Kandy, 6h ! L’avantage ? Vous avez le temps d’admirer les magnifiques paysages sri-lankais (et les quelques déchets qui trainent) mais aussi d’observer la vie dans le train, notamment avec les vendeurs ambulants qui montent régulièrement aux arrêts pour proposer du maïs, de l’eau et des beignets.

Pour trouver les horaires des trains, nous avons utilisé à plusieurs reprises ce site, et n’avons pas eu de mauvaises surprises. Quant à l’achat des billets, en dehors du très prisé trajet entre Ella et Kandy, vous pouvez simplement vous en préoccuper au dernier moment au guichet ! Ne les perdez pas, ils sont vérifiés dans votre gare d’arrivée. Dans les petites gares, le guichet n’ouvre que 20 minutes avant l’arrivée du train, ne vous étonnez pas s’il est fermé, quelqu’un finira bien par arriver et vous pourrez acheter votre ticket !

Les incontournables tuks-tuks pour les courts trajets

En parallèle, nous avons utilisé quelques tuks-tuks pour des petits trajets et surtout quand nous étions chargés de nos sacs à dos. Il y en a partout, tout le temps et ils vous proposent non-stop leurs services, impossible de les rater ! Vincent a prévu de se créer un t-shirt « No, I don’t need a tuk-tuk », c’est pour vous dire…

Pensez bien à négocier le prix annoncé. L’idéal étant d’avoir une idée du nombre de kilomètres à parcourir pour montrer que vous savez où vous allez et qu’on ne vous la fera pas (trop) à l’envers. Attention, ils ne savent pas toujours où ils vont ! Suivre le trajet sur Maps.me peut-être une bonne idée. Si votre chauffeur s’est trompé de chemin, ce n’est pas de votre faute, vous n’avez pas à payer plus que le prix convenu !

À ce sujet, à Colombo, Kandy et Negombo, vous pouvez utiliser l’application Pick Me, qui fonctionne un peu comme Uber. Le tuk-tuk vient vous chercher à l’adresse indiquée (parfois, ils vous appellent pour confirmer où vous êtes) et ensuite un compteur se met en route. Cela évite de se faire arnaquer ! Malheureusement, ça ne marche pas partout.

À noter que les tuks-tuks sont interdits dans l’enceinte de l’aéroport, où ils seraient pourtant bien utiles ! Si vous souhaitez en prendre un, il faut donc sortir du périmètre de l’aéroport, ce n’est pas très long mais il est facile d’avoir la flemme après un long trajet (ce fut notre cas). C’est comme ça que pour un même trajet, nous avons payé 10€ à l’aller et 4€ au retour ! #GentilsPigeons

Enfin, nous avons rencontré un couple ayant loué un tuk-tuk, une expérience sûrement très sympa si vous n’avez pas peur de la conduite locale. Surtout, n’oubliez pas de conduire à gauche 😉 Nous aurions aimé tester mais c’était un chouilla cher pour notre budget !

En tout cas, s’il y a bien une chose pour laquelle vous ne devriez pas vous inquiéter lors de votre voyage, ce sont bien les transports ! Avec un peu de patience, se déplacer au Sri Lanka n’est jamais très compliqué et les prix sont très raisonnables 🙂

2 réponses sur “Comment se déplacer au Sri Lanka ?”

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