Voyage réalisé fin mars 2025.
Ce 3ème séjour marocain (deux articles sont déjà dispos : 4 jours à Marrakech & de Marrakech aux gorges de Todgha) débute à Agadir. Ce road trip au sud du Maroc nous emmène à la découverte de l’Anti-Atlas. Nous sommes trop contents de retrouver des paysages arides et des palmiers !
Au sommaire
- Jour 1 : Taghazout, le repère des surfeurs
- Jour 2 : d’Agadir à Tafraout
- Jour 3 : les gorges d’Ait Mansour et les roches peintes de Tafraoute
- Jour 4 : route des canyons jusqu’à Aoukerda
- Jour 5 : randonnée dans la vallée des Ammelne
- Jour 6 : de Tafraoute à Mirleft en passant par Tiznit
- Jours 7 et 8 : les environs de Mirleft, sur la côte marocaine
- Quel budget pour une semaine de road trip dans l’Anti-Atlas ?
- Road trip dans l’Anti-Atlas : nos impressions
Notre itinéraire sur Google Maps

Jour 1 : Taghazout, le repère des surfeurs
Taghazout, ancien village de pêcheurs, est aujourd’hui un repère pour les surfeurs et les voyageurs en van. À notre arrivée, l’affluence nous surprend un peu : c’est l’heure du déjeuner, les terrasses sont bondées et l’ambiance me paraît vraiment tournée vers le tourisme.
Honnêtement, la plage ne nous séduit pas vraiment. Entre les touristes qui prennent le soleil, les vendeurs à la sauvette et les quelques pêcheurs, elle est animée mais aussi marquée par le passage intense des visiteurs et les dromadaires désœuvrés me font de la peine. L’eau n’est pas bien chaude mais quelques courageux touristes se baignent !
Malgré cette première impression, la balade dans le village reste agréable. Les petites boutiques jalonnent les ruelles et l’atmosphère est plutôt détendue, sans sollicitations insistantes. En fin de journée, le cadre est apaisant. On admire le coucher de soleil sur l’océan en buvant un thé à la menthe en terrasse. Forcément, ça a son petit charme !
Notre hébergement, Blue Wave Lodge, est situé dans le hameau suivant et offre un cadre plus tranquille. On peut facilement rejoindre une longue plage de sable à pied, très agréable pour une balade au bord de l’eau malgré le vent. Il n’y absolument personne ! Le véritable atout de ce logement reste son toit-terrasse, qui offre une vue dégagée sur la baie. Seul bémol : un grand hôtel est en construction en bord de plage, ce qui rompt un peu avec le charme du paysage.








Jour 2 : d’Agadir à Tafraout
En quittant Agadir, on traverse d’abord des zones sans grand charme. Nous longeons de nombreuses serres et comme on l’avait déjà remarqué en Andalousie, elles s’accompagnent de déchets qui jonchent les bords de la route. Un peu plus loin, on aperçoit un site où les détritus sont brûlés à ciel ouvert. L’ambiance est loin des paysages de cartes postales !
Petit à petit, le décor change. On prend de l’altitude, les routes serpentent à travers les montagnes et l’environnement devient plus propre. Premier arrêt : le grenier collectif d’Ikounka. Celui d’Imchguiguiln, que l’on voulait initialement visiter, est fermé.
L’organisation de la visite est un peu chaotique. Deux locaux, un homme dans la quarantaine et un jeune de 16 ans, insistent chacun pour nous faire la visite… Après avoir discuté avec trois voyageurs suisses qui venaient de faire la visite, on décide de couper la poire en deux et de donner quelques dirhams à chacun.
Comme nous l’explique nos « guides », ces greniers servaient autrefois de véritables banques pour les habitants du village, ils y entreposaient non seulement des récoltes de grains, mais aussi de l’argent et des documents importants. Celui-ci a cessé d’être utilisé en 1996.
On reprend la route jusqu’à Aït Baha où on s’arrête rapidement pour faire quelques courses. La ville semble peu habituée aux touristes et, en plein Ramadan, il n’y a aucun restaurant ouvert. Le marché bat en revanche son plein donc on se débrouille pour se créer un pique-nique. Dans une boutique, un petit garçon d’environ sept ans me fixe longuement avec un grand sourire. Sympathique mais un peu surprenant.
Plutôt que de suivre la R105, on prend une petite route alternative pour rejoindre la Kasbah Tizourgane. Le paysage est superbe : de vastes montagnes rocailleuses et arides, sculptées par d’anciennes cultures en terrasse. Les amandiers commencent tout juste à fleurir. La route, bien que relativement en bon état, devient parfois vertigineuse, avec certains passages sans rambarde de sécurité. Elle est toutefois peu fréquentée, ce qui permet de rouler tranquillement et de profiter des panoramas impressionnants.
En fin de journée, on atteint Tafraoute, où l’on passera plusieurs jours. Notre hôtel est idéalement situé, en plein centre, à deux pas du souk. On en profite pour faire une première balade dans les petites rues. Pour le dîner, on opte pour le Tanger, situé à une cinquantaine de mètres du nôtre. Au menu : deux tajines et un thé pour 11 €. Simple et bon, parfait pour conclure cette journée sur la route.











Où loger à Tafraoute dans l’Anti-Atlas ?
Nous avons testé deux logements à Tafraoute : le Salama et le Bio Beldi.
Le Salama a une position très centrale, c’est pratique pour se balader au souk et sortir dîner mais notre chambre n’était pas super propre (32€ la nuit, sans petit-déj).
Le Bio Beldi est en dehors de Tafraoute, ce qui oblige à prendre la voiture plus souvent, mais le roof top est super agréable avec une très jolie vue (46€ la nuit, petit-déj inclus). C’est top pour se reposer un peu ! Le dîner était bon mais il est possible de manger aussi bien pour moins cher en ville.
Jour 3 : les gorges d’Ait Mansour et les roches peintes de Tafraoute
Nous prenons notre petit-déjeuner à l’hôtel : rien d’incroyable mais à 32 dirhams (3,2€), on ne va pas chipoter ! Comme c’est le Ramadan, on essaie d’être prévoyants : Vincent demande au serveur s’ils font des sandwiches. La réponse est négative mais Vincent ne se laisse pas démonter et demande « et ça serait pas possible de mettre une omelette dans du pain ? ». Le serveur dit « Mmmh… Faut que je demande ! ». Vincent demande le prix, le gars dit « Mmmh… Faut que je demande ! » et il s’en va. Il revient quelques minutes après avec deux sandwiches omelette-tomate-salade et dit « ça fera 30 dirhams le tout ». Vincent est content !
On prend ensuite la route vers la vallée d’Aït Mansour, un endroit que j’avais hâte de découvrir. Depuis Tafraoute, la route jusqu’aux gorges dure environ une heure. Le décor est sec, rocailleux, presque lunaire. Ce n’est pas franchement hospitalier, mais c’est impressionnant ! Malgré tout, la région est habitée : on croise quelques hameaux, des passants au bord de la route et des papis assis sur des murets.
Les gorges se dévoilent en deux temps. Au début, la route étroite s’enfonce au cœur de la palmeraie, au fond du canyon. On est complètement entourés de palmiers, au point d’en oublier les falaises qui nous dominent. Puis la route prend de la hauteur ! La vue s’ouvre alors sur les palmiers en contrebas et sur un village abandonné, près de Gdourt.
On décide de garer la voiture pour explorer la palmeraie à pied (sur ce grand parking). Nous choisissons cette portion des gorges car elle permet de marcher à l’écart de la route. On suit un sentier qui longe les canaux d’irrigation, ça nous rappelle Oman ! C’est vraiment tranquille : on ne croise en tout et pour tout que deux habitants et un âne. Les oiseaux chantent, l’ambiance est incroyablement paisible. La vallée d’Aït Mansour est vraiment magnifique. Seul bémol : la présence de déchets.
Avant de repartir, on s’arrête dans un café au bord de la route, une chance qu’il soit ouvert en cette période de Ramadan. Je commande un jus d’orange pressé pendant qu’une ribambelle de chats se baladent et jouent entre les tables. Le propriétaire nous explique que la saison touristique se termine, et que les visiteurs sont surtout des camping-caristes.








Sur le chemin du retour vers Tafraoute, on fait un petit détour pour aller voir les fameux rochers peints. Attention, c’est une piste non goudronnée (même si ça se fait très bien en véhicule classique). Le paysage est surprenant : d’immenses blocs de granite empilés les uns sur les autres, qui nous rappellent un peu les Alabama Hills dans l’ouest américain.
On découvre tout d’abord les roches colorées depuis un point en hauteur. À distance, le contraste des roches bleues dans cet environnement minéral est assez étonnant. Mais en s’approchant, la magie retombe un peu. La plupart des rochers sont tagués, ce qui gâche clairement l’ensemble lorsqu’on est à proximité. Pour la petite histoire, ces roches sont une œuvre de l’artiste belge Jean Verame, créée en 1984. Plusieurs couches de peintures ont été refaites depuis car les couleurs disparaissent au fil des ans.
De retour à Tafraoute, on se balade au souk. On en profite pour acheter des olives (délicieuses !) et aussi des caleçons pour Vincent, qui a oublié d’en mettre dans sa valise 😂 Le soir, on retourne dîner au même endroit que la veille. Cette fois, on teste un tajine aux pruneaux et aux amandes, histoire de changer un peu.



Jour 4 : route des canyons jusqu’à Aoukerda
Après avoir commandé notre désormais classique sandwich-omelette, on quitte notre hôtel en direction du village d’Aoukerda. Après seulement quelques kilomètres, on se retrouve déjà sur une piste, ce qui nous surprend un peu. En réalité, il s’agit simplement de quelques centaines de mètres en travaux : ils refont certaines portions, mais dans l’ensemble, la route est en bon état.
On traverse ensuite des paysages très rocailleux ; des kilomètres de désert, de vide… Et soudain, la route commence à plonger dans le canyon. La descente est spectaculaire : les falaises rouges sont immenses, le décor est saisissant. Nous choisissons de descendre directement jusqu’au village et de faire des arrêts sur le chemin du retour.




À quelques minutes d’Aoukerda, on découvre que la route, construite en 2022, a été en partie emportée. D’après ce que j’ai pu lire en ligne, des intempéries ont frappé la région en septembre 2024 et ont causé pas mal de dégâts. C’est vraiment super impressionnant à voir, surtout quand on ne s’y attend pas !
Malgré l’absence d’asphalte sur certaines portions de la route, on parvient à atteindre le village. Le spectacle est désolant : en plus de la route, plusieurs maisons proches de la rivière ont été détruites. On repère même un pylône électrique couché au milieu des débris. Difficile d’imaginer la violence de la crue ! À mon grand étonnement, c’est l’un des rares villages où l’on croise des gens, principalement des femmes et des enfants.
En suivant les indications (uniquement par geste, elle ne dit pas un mot) d’une charmante mamie, on redescend dans le lit asséché de la rivière, en contrebas du village, pour un atteindre un petit tunnel (creusé par les villageois) qui permet de passer de l’autre côté de la falaise. Là encore, les traces de la crue sont bien visibles : de nombreux palmiers ont été arrachés, il y a des troncs un peu partout. Le canyon, lui, reste majestueux, gigantesque. Mais nous nous sentons quand même un peu mal à l’aise, comme si notre présence ici était déplacée…



En remontant, nous faisons deux arrêts. Au premier, nous observons un énorme trou dans une des parois rocheuses, nommé « la fenêtre de la vie » (rien que ça !). On ne s’est pas risqué sur les rochers instables pour y monter…
L’arrêt suivant nous permet d’admirer le panorama qui m’avait donné envie de venir jusqu’ici : un méandre asséché qui me rappelle beaucoup Gooseneck State Park dans l’ouest américain ! Je dirais même que c’est le Gooseneck State Park en mieux : c’est gratuit et il n’y a absolument personne. Ni aucune rambarde de sécurité d’ailleurs…



Sur la route du retour vers Tafraoute, on s’arrête au village d’Aguerd Oudad pour admirer de drôles de formations rocheuses, dont le « chapeau de Napoleon », qui porte très mal son nom parce qu’il n’a absolument rien d’un tricorne !
Les roches me rappellent celles de la côte de granit rose en Bretagne. Nous reviendrons le soir-même pour admirer le soleil se coucher en rosissant les rochers. À cette heure-là, en plein Ramadan, tous les locaux sont en train de rompre le jeune et il n’y a pas un chat. C’est tranquille, on apprécie. On est étonné d’apercevoir un sanglier traverser la route !





Jour 5 : randonnée dans la vallée des Ammelne
On se réveille après une nuit un peu agitée car notre logement est très proche d’une mosquée. Aujourd’hui, nous partons en randonnée dans la vallée de Ammelne ! Nous marchons de village en village en débutant par Omssnat. La majorité des maisons en pisé (terre crue) sont abandonnées et en ruine, c’est assez impressionnant ! À plusieurs reprises, nous longeons des systèmes d’irrigation et passons dans de mini palmeraies et oliveraies.
En sortant de ce village, le chemin passe sous une mosquée (plus récente) blanche. Alors que nous la longeons, nous entendons des enfants qui récitent / chantent des versets du coran (j’imagine). Nous admirons la vue sur les maisons de pisé en ruine et les palmiers avec ce soundtrack, c’est un joli moment !
Alors que nous avançons entre deux villages, Vincent repère des gazelles qui se fondent dans le décor de la montagne. J’ai bien du mal à les repérer, seuls leurs petits culs blancs se détachent sur la roche rouge. Heureusement qu’il a une meilleure vue !
Après 10km, nous revenons ravis à notre logement ; nous sommes tout de même bien fourbus. Il faut dire que c’est la première journée où la chaleur est présente. Nous profitons de la terrasse ensoleillée pour le reste de l’après-midi, ça fait du bien de se reposer un peu, surtout avec la jolie vue de notre roof top.
En fin de journée, nous retournons à Aguerd Oudad où nous crapahutons sur les rochers, dont le chapeau de Napoléon lui-même, jusqu’au coucher du soleil. Nous sommes dans le village, assis sur un banc, à l’heure de rompre le jeun. Le village est très calme, le silence est impressionnant, seulement rompu par les miaulements des chats et soudain, on entend le muezzin. L’atmosphère est vraiment spéciale. Pour notre dernière soirée à Tafraoute, nous dinons à La Kasbah, c’est très bien.









Jour 6 : de Tafraoute à Mirleft en passant par Tiznit
La journée démarre sous les meilleures auspices : on nous sert des crêpes au petit-déj ! On dit au revoir aux chats, au roof top et on prend la route direction la ville de Tiznit.
Sur le chemin, on prend un petit papi édenté en stop. On ne sait pas où il va car il ne parle pas du tout français. Finalement, on lui fait faire 20km jusqu’à la prochaine grande ville. Dommage qu’on ait pas pu plus échanger avec lui ! À Tafraoute, on avait pris un électricien en stop qui nous avait expliqué être revenu habiter dans le coin, après des années à Casa, pour s’occuper de sa mère de 93 ans qui ne pouvait plus aller chercher de l’eau seule.
À Tiznit, on laisse la voiture au niveau de l’enceinte fortifiée et on se balade à pied dans les rues de la médina. C’est sympa de revenir en ville et de retrouver de l’animation, ça nous change de ces derniers jours ! Il y a beaucoup plus de femmes dans les rues que dans les villages, je vois directement la différence.
On se partage une tajine au poisson et une (énorme) salade d’avocat au restaurant À l’ombre du figuier. À notre grande surprise, c’est quasi rempli de touristes français. Pourtant, on ne croise pas grand monde en se baladant dans la ville ! Après ce bon repas, on déambule dans la ville sans but particulier. On se balade dans les rues entre les étals de fruits et légumes, les poulets vivants (enfermés dans de mini cages) et les stands de fringues. J’adore l’ambiance et les couleurs !
On se dirige ensuite vers Mirleft, notre point de chute pour les deux prochaines nuits. Je suis super contente de notre appartement, c’est propre, très grand et la vue mer est incroyable ! Ça donne envie de chiller et ça tombe bien car c’est globalement le programme pour notre fin de séjour.
On se balade sur la plage à proximité de notre logement, Dar diafa samira, il n’y a quasi personne. On termine notre journée en allant faire quelques courses pour dîner sur notre balcon devant le coucher du soleil. Les locaux font aussi leurs courses avant de rompre le jeûne dans une demi-heure, l’ambiance est sympa ! On tombe même sur un match de foot avec des supporters à fond.










Jours 7 et 8 : les environs de Mirleft, sur la côte marocaine
Si le point d’orgue de notre 3ème séjour marocain était sans aucun doute l’Anti-Atlas, nous découvrons avec plaisir la côte du sud du pays. C’est toujours agréable de changer de décor ! Le village de Mirleft est vraiment très tranquille, nous y retrouvons quelques plaisirs comme un « glacier » (où je retourne 3 fois, rien que ça !) et un très bon restaurant : Immim, tenu par deux frères.
Au nord, nous allons jusqu’aux dunes de Tamellalt et descendons jusqu’à la ville de Sidi Ifni (très prisée des vanlifers et camping-caristes) au sud. Nous nous baladons sur la fameuse plage de Legzira pour y voir l’immense arche de roche rouge. C’est sans aucun doute l’endroit à ne pas manquer dans le coin ! L’arche est hyper impressionnante. Il y en avait une deuxième auparavant mais elle s’est effondrée donc je ne suis pas 100% rassurée…
Si nous passons deux journées agréables sur la côte, je ne recommanderais pas d’y passer plus de temps. Mais c’est très bien pour se reposer un peu (ou surfer) avant de rentrer, c’est les vacances après tout ! Initialement, je voulais offrir un tour en parapente à Vincent. Malheureusement, le vent soufflait trop fort et ça n’a pas été possible.













Quel budget pour une semaine de road trip dans l’Anti-Atlas ?
- Voiture de location : 15,5€ / jour chez Budget (en passant par Discover Cars)
- Essence : ~50€
- Carte SIM locale à l’aéroport : 20€ (il est sûrement possible de trouver moins cher en ville)
- Nourriture : ~120€ (entre 7 et 20€ le repas pour deux)
- Logements : 51€ la nuit en moyenne (entre 32 et 68€ la nuit, il est possible de trouver à moins cher)


Road trip dans l’Anti-Atlas : nos impressions
Ce qu’on a aimé 👍
- Les paysages incroyables de l’Anti-Atlas
- La facilité à faire des petites balades / randonnées sans devoir payer ou prendre de guide
- Très peu de démarchage et de sollicitation dans ce coin du Maroc
- La tranquillité hors saison : nous avons croisé peu de touristes
- La variété des paysages (villages abandonnées, palmeraie, bord de mer, paysages désertiques et montagneux)
Ce qu’on a moins aimé 👎
- La côte à proximité d’Agadir avec des spots très touristiques (et des prix qui s’en ressentent)
- Les déchets (comme souvent malheureusement)
- À part sur la côte, un petit manque de chaleur à cette période (en soirée, il faut absolument une veste)