Après avoir quitté le désert des Wahiba Sands, nous découvrons la ville de Nizwa. Nous nous garons sur le parking du souk et débutons par la visite du fort qui est, il faut bien le dire, assez chère (10€ environ pour les étrangers contre 2€ pour les locaux, de mémoire). Toutefois, le bâtiment est vraiment très beau et la vue sur la ville et les montagnes depuis la tour circulaire n’est pas mal non plus !
Le site manque un peu d’explications mais l’on apprend quelques informations sur la conservation des dattes et le système de fortification, composé de pièges divers et variés. Je suis vraiment fascinée par l’architecture de cet endroit ; la couleur des murs, les formes arrondies, le dédale de petits couloirs et d’escaliers… Nous ne sommes pas dérangés, les visiteurs ne sont pas très nombreux !
Suite à un échec cuisant à la piscine de notre hôtel – le mystère est toujours entier à l’heure où j’écris ces lignes : comment l’eau d’une piscine peut-elle être aussi froide alors que l’air extérieur est aussi chaud ? – nous décidons d’aller visiter les ruines de Tanuf, conseillées par le Lonely Planet et situées à une vingtaine de minutes de Nizwa.
Il s’agit de maisons bombardées par les anglais dans les années 50. En soi, il n’y a rien de spécial à faire mais l’atmosphère de l’endroit est assez mystérieuse, surtout que nous y sommes en fin de journée, dans la lumière déclinante. Le village « moderne » est situé juste à côté et certains touristes poussent la balade jusqu’au wadi à proximité, il est donc possible de prolonger la découverte !
Nous faisons également un petit tour sur le falaj (système d’irrigation) du village. C’est la fin de journée, de nombreux enfants jouent dans les rues et nous voyons aussi quelques femmes sortir discrètement dans les rues. Pour une fois, elles ne sont pas toutes habillées entièrement en noir, elles ont de beaux foulards colorés. Je n’ose toutefois pas prendre de photos tant elles ont l’air intrigué de nous voir là.
De retour à Nizwa, nous faisons un petit tour au souk, il est composé de plusieurs grandes halles, chacune dédiée à un type de produits (viande, fruits et légumes, etc.). Finalement, nous trouvons que cela ressemble à n’importe quel marché couvert.
Pour changer un peu de nos plats indiens, nous mangeons dans un restaurant omanais à quelques pas du souk. Surprise ! Le restaurant est en fait composé de plusieurs petites salles privatives et l’on s’assoit par terre sur un grand tapis. On nous sert sur un immense plateau en argent, nous avons du mal à croire que plateau va passer la porte, mais si ! 😀
Le lendemain, nous quittons Nizwa et débutons notre journée par une balade dans le village de Al-Hamra. Comme à Tanuf, il y a de nombreuses maisons en torchis abandonnées et plus ou moins en ruine. S’y balader permet d’imaginer ce à quoi devait ressembler les villages omanais il y a une cinquantaine d’années. Nous n’avons pas vraiment trouvé d’explications quant à l’abandon de ces habitations et supposons que les locaux ont préféré le confort de maisons plus modernes. Nous nous baladons une bonne heure avant de prendre la route de Misfat, non loin de là.
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