Road trip au sud du Maroc : itinéraire et coups de cœur dans l’Anti-Atlas

Voyage réalisé fin mars 2025.

Ce 3ème séjour marocain (deux articles sont déjà dispos : 4 jours à Marrakech & de Marrakech aux gorges de Todgha) débute à Agadir. Ce road trip au sud du Maroc nous emmène à la découverte de l’Anti-Atlas. Nous sommes trop contents de retrouver des paysages arides et des palmiers !

Notre itinéraire sur Google Maps

Jour 1 : Taghazout, le repère des surfeurs

Taghazout, ancien village de pêcheurs, est aujourd’hui un repère pour les surfeurs et les voyageurs en van. À notre arrivée, l’affluence nous surprend un peu : c’est l’heure du déjeuner, les terrasses sont bondées et l’ambiance me paraît vraiment tournée vers le tourisme.

Honnêtement, la plage ne nous séduit pas vraiment. Entre les touristes qui prennent le soleil, les vendeurs à la sauvette et les quelques pêcheurs, elle est animée mais aussi marquée par le passage intense des visiteurs et les dromadaires désœuvrés me font de la peine. L’eau n’est pas bien chaude mais quelques courageux touristes se baignent !

Malgré cette première impression, la balade dans le village reste agréable. Les petites boutiques jalonnent les ruelles et l’atmosphère est plutôt détendue, sans sollicitations insistantes. En fin de journée, le cadre est apaisant. On admire le coucher de soleil sur l’océan en buvant un thé à la menthe en terrasse. Forcément, ça a son petit charme !

Notre hébergement, Blue Wave Lodge, est situé dans le hameau suivant et offre un cadre plus tranquille. On peut facilement rejoindre une longue plage de sable à pied, très agréable pour une balade au bord de l’eau malgré le vent. Il n’y absolument personne ! Le véritable atout de ce logement reste son toit-terrasse, qui offre une vue dégagée sur la baie. Seul bémol : un grand hôtel est en construction en bord de plage, ce qui rompt un peu avec le charme du paysage.

Jour 2 : d’Agadir à Tafraout 

En quittant Agadir, on traverse d’abord des zones sans grand charme. Nous longeons de nombreuses serres et comme on l’avait déjà remarqué en Andalousie, elles s’accompagnent de déchets qui jonchent les bords de la route. Un peu plus loin, on aperçoit un site où les détritus sont brûlés à ciel ouvert. L’ambiance est loin des paysages de cartes postales !

Petit à petit, le décor change. On prend de l’altitude, les routes serpentent à travers les montagnes et l’environnement devient plus propre. Premier arrêt : le grenier collectif d’Ikounka. Celui d’Imchguiguiln, que l’on voulait initialement visiter, est fermé.

L’organisation de la visite est un peu chaotique. Deux locaux, un homme dans la quarantaine et un jeune de 16 ans, insistent chacun pour nous faire la visite… Après avoir discuté avec trois voyageurs suisses qui venaient de faire la visite, on décide de couper la poire en deux et de donner quelques dirhams à chacun.

Comme nous l’explique nos « guides », ces greniers servaient autrefois de véritables banques pour les habitants du village, ils y entreposaient non seulement des récoltes de grains, mais aussi de l’argent et des documents importants. Celui-ci a cessé d’être utilisé en 1996.

On reprend la route jusqu’à Aït Baha où on s’arrête rapidement pour faire quelques courses. La ville semble peu habituée aux touristes et, en plein Ramadan, il n’y a aucun restaurant ouvert. Le marché bat en revanche son plein donc on se débrouille pour se créer un pique-nique. Dans une boutique, un petit garçon d’environ sept ans me fixe longuement avec un grand sourire. Sympathique mais un peu surprenant.

Plutôt que de suivre la R105, on prend une petite route alternative pour rejoindre la Kasbah Tizourgane. Le paysage est superbe : de vastes montagnes rocailleuses et arides, sculptées par d’anciennes cultures en terrasse. Les amandiers commencent tout juste à fleurir. La route, bien que relativement en bon état, devient parfois vertigineuse, avec certains passages sans rambarde de sécurité. Elle est toutefois peu fréquentée, ce qui permet de rouler tranquillement et de profiter des panoramas impressionnants.

En fin de journée, on atteint Tafraoute, où l’on passera plusieurs jours. Notre hôtel est idéalement situé, en plein centre, à deux pas du souk. On en profite pour faire une première balade dans les petites rues. Pour le dîner, on opte pour le Tanger, situé à une cinquantaine de mètres du nôtre. Au menu : deux tajines et un thé pour 11 €. Simple et bon, parfait pour conclure cette journée sur la route.

Où loger à Tafraoute dans l’Anti-Atlas ?

Nous avons testé deux logements à Tafraoute : le Salama et le Bio Beldi.

Le Salama a une position très centrale, c’est pratique pour se balader au souk et sortir dîner mais notre chambre n’était pas super propre (32€ la nuit, sans petit-déj).

Le Bio Beldi est en dehors de Tafraoute, ce qui oblige à prendre la voiture plus souvent, mais le roof top est super agréable avec une très jolie vue (46€ la nuit, petit-déj inclus). C’est top pour se reposer un peu ! Le dîner était bon mais il est possible de manger aussi bien pour moins cher en ville.

Jour 3 : les gorges d’Ait Mansour et les roches peintes de Tafraoute

Nous prenons notre petit-déjeuner à l’hôtel : rien d’incroyable mais à 32 dirhams (3,2€), on ne va pas chipoter ! Comme c’est le Ramadan, on essaie d’être prévoyants : Vincent demande au serveur s’ils font des sandwiches. La réponse est négative mais Vincent ne se laisse pas démonter et demande « et ça serait pas possible de mettre une omelette dans du pain ? ». Le serveur dit « Mmmh… Faut que je demande ! ». Vincent demande le prix, le gars dit « Mmmh… Faut que je demande ! » et il s’en va. Il revient quelques minutes après avec deux sandwiches omelette-tomate-salade et dit « ça fera 30 dirhams le tout ». Vincent est content !

On prend ensuite la route vers la vallée d’Aït Mansour, un endroit que j’avais hâte de découvrir. Depuis Tafraoute, la route jusqu’aux gorges dure environ une heure. Le décor est sec, rocailleux, presque lunaire. Ce n’est pas franchement hospitalier, mais c’est impressionnant ! Malgré tout, la région est habitée : on croise quelques hameaux, des passants au bord de la route et des papis assis sur des murets.

Les gorges se dévoilent en deux temps. Au début, la route étroite s’enfonce au cœur de la palmeraie, au fond du canyon. On est complètement entourés de palmiers, au point d’en oublier les falaises qui nous dominent. Puis la route prend de la hauteur ! La vue s’ouvre alors sur les palmiers en contrebas et sur un village abandonné, près de Gdourt.

On décide de garer la voiture pour explorer la palmeraie à pied (sur ce grand parking). Nous choisissons cette portion des gorges car elle permet de marcher à l’écart de la route. On suit un sentier qui longe les canaux d’irrigation, ça nous rappelle Oman ! C’est vraiment tranquille : on ne croise en tout et pour tout que deux habitants et un âne. Les oiseaux chantent, l’ambiance est incroyablement paisible. La vallée d’Aït Mansour est vraiment magnifique. Seul bémol : la présence de déchets.

Avant de repartir, on s’arrête dans un café au bord de la route, une chance qu’il soit ouvert en cette période de Ramadan. Je commande un jus d’orange pressé pendant qu’une ribambelle de chats se baladent et jouent entre les tables. Le propriétaire nous explique que la saison touristique se termine, et que les visiteurs sont surtout des camping-caristes.

Sur le chemin du retour vers Tafraoute, on fait un petit détour pour aller voir les fameux rochers peints. Attention, c’est une piste non goudronnée (même si ça se fait très bien en véhicule classique). Le paysage est surprenant : d’immenses blocs de granite empilés les uns sur les autres, qui nous rappellent un peu les Alabama Hills dans l’ouest américain.

On découvre tout d’abord les roches colorées depuis un point en hauteur. À distance, le contraste des roches bleues dans cet environnement minéral est assez étonnant. Mais en s’approchant, la magie retombe un peu. La plupart des rochers sont tagués, ce qui gâche clairement l’ensemble lorsqu’on est à proximité. Pour la petite histoire, ces roches sont une œuvre de l’artiste belge Jean Verame, créée en 1984. Plusieurs couches de peintures ont été refaites depuis car les couleurs disparaissent au fil des ans.

De retour à Tafraoute, on se balade au souk. On en profite pour acheter des olives (délicieuses !) et aussi des caleçons pour Vincent, qui a oublié d’en mettre dans sa valise 😂 Le soir, on retourne dîner au même endroit que la veille. Cette fois, on teste un tajine aux pruneaux et aux amandes, histoire de changer un peu.

Jour 4 : route des canyons jusqu’à Aoukerda

Après avoir commandé notre désormais classique sandwich-omelette, on quitte notre hôtel en direction du village d’Aoukerda. Après seulement quelques kilomètres, on se retrouve déjà sur une piste, ce qui nous surprend un peu. En réalité, il s’agit simplement de quelques centaines de mètres en travaux : ils refont certaines portions, mais dans l’ensemble, la route est en bon état.

On traverse ensuite des paysages très rocailleux ; des kilomètres de désert, de vide… Et soudain, la route commence à plonger dans le canyon. La descente est spectaculaire : les falaises rouges sont immenses, le décor est saisissant. Nous choisissons de descendre directement jusqu’au village et de faire des arrêts sur le chemin du retour.

À quelques minutes d’Aoukerda, on découvre que la route, construite en 2022, a été en partie emportée. D’après ce que j’ai pu lire en ligne, des intempéries ont frappé la région en septembre 2024 et ont causé pas mal de dégâts. C’est vraiment super impressionnant à voir, surtout quand on ne s’y attend pas !

Malgré l’absence d’asphalte sur certaines portions de la route, on parvient à atteindre le village. Le spectacle est désolant : en plus de la route, plusieurs maisons proches de la rivière ont été détruites. On repère même un pylône électrique couché au milieu des débris. Difficile d’imaginer la violence de la crue ! À mon grand étonnement, c’est l’un des rares villages où l’on croise des gens, principalement des femmes et des enfants.

En suivant les indications (uniquement par geste, elle ne dit pas un mot) d’une charmante mamie, on redescend dans le lit asséché de la rivière, en contrebas du village, pour un atteindre un petit tunnel (creusé par les villageois) qui permet de passer de l’autre côté de la falaise. Là encore, les traces de la crue sont bien visibles : de nombreux palmiers ont été arrachés, il y a des troncs un peu partout. Le canyon, lui, reste majestueux, gigantesque. Mais nous nous sentons quand même un peu mal à l’aise, comme si notre présence ici était déplacée…

En remontant, nous faisons deux arrêts. Au premier, nous observons un énorme trou dans une des parois rocheuses, nommé « la fenêtre de la vie » (rien que ça !). On ne s’est pas risqué sur les rochers instables pour y monter…

L’arrêt suivant nous permet d’admirer le panorama qui m’avait donné envie de venir jusqu’ici : un méandre asséché qui me rappelle beaucoup Gooseneck State Park dans l’ouest américain ! Je dirais même que c’est le Gooseneck State Park en mieux : c’est gratuit et il n’y a absolument personne. Ni aucune rambarde de sécurité d’ailleurs…

Sur la route du retour vers Tafraoute, on s’arrête au village d’Aguerd Oudad pour admirer de drôles de formations rocheuses, dont le « chapeau de Napoleon », qui porte très mal son nom parce qu’il n’a absolument rien d’un tricorne !

Les roches me rappellent celles de la côte de granit rose en Bretagne. Nous reviendrons le soir-même pour admirer le soleil se coucher en rosissant les rochers. À cette heure-là, en plein Ramadan, tous les locaux sont en train de rompre le jeune et il n’y a pas un chat. C’est tranquille, on apprécie. On est étonné d’apercevoir un sanglier traverser la route !

Jour 5 : randonnée dans la vallée des Ammelne 

On se réveille après une nuit un peu agitée car notre logement est très proche d’une mosquée. Aujourd’hui, nous partons en randonnée dans la vallée de Ammelne ! Nous marchons de village en village en débutant par Omssnat. La majorité des maisons en pisé (terre crue) sont abandonnées et en ruine, c’est assez impressionnant ! À plusieurs reprises, nous longeons des systèmes d’irrigation et passons dans de mini palmeraies et oliveraies. 

En sortant de ce village, le chemin passe sous une mosquée (plus récente) blanche. Alors que nous la longeons, nous entendons des enfants qui récitent / chantent des versets du coran (j’imagine). Nous admirons la vue sur les maisons de pisé en ruine et les palmiers avec ce soundtrack, c’est un joli moment !

Alors que nous avançons entre deux villages, Vincent repère des gazelles qui se fondent dans le décor de la montagne. J’ai bien du mal à les repérer, seuls leurs petits culs blancs se détachent sur la roche rouge. Heureusement qu’il a une meilleure vue !

Après 10km, nous revenons ravis à notre logement ; nous sommes tout de même bien fourbus. Il faut dire que c’est la première journée où la chaleur est présente. Nous profitons de la terrasse ensoleillée pour le reste de l’après-midi, ça fait du bien de se reposer un peu, surtout avec la jolie vue de notre roof top.

En fin de journée, nous retournons à Aguerd Oudad où nous crapahutons sur les rochers, dont le chapeau de Napoléon lui-même, jusqu’au coucher du soleil. Nous sommes dans le village, assis sur un banc, à l’heure de rompre le jeun. Le village est très calme, le silence est impressionnant, seulement rompu par les miaulements des chats et soudain, on entend le muezzin. L’atmosphère est vraiment spéciale. Pour notre dernière soirée à Tafraoute, nous dinons à La Kasbah, c’est très bien.

Les paysages de l'Anti-Atlas : une belle motivation pour un road trip

Jour 6 : de Tafraoute à Mirleft en passant par Tiznit

La journée démarre sous les meilleures auspices : on nous sert des crêpes au petit-déj ! On dit au revoir aux chats, au roof top et on prend la route direction la ville de Tiznit.

Sur le chemin, on prend un petit papi édenté en stop. On ne sait pas où il va car il ne parle pas du tout français. Finalement, on lui fait faire 20km jusqu’à la prochaine grande ville. Dommage qu’on ait pas pu plus échanger avec lui ! À Tafraoute, on avait pris un électricien en stop qui nous avait expliqué être revenu habiter dans le coin, après des années à Casa, pour s’occuper de sa mère de 93 ans qui ne pouvait plus aller chercher de l’eau seule.

À Tiznit, on laisse la voiture au niveau de l’enceinte fortifiée et on se balade à pied dans les rues de la médina. C’est sympa de revenir en ville et de retrouver de l’animation, ça nous change de ces derniers jours ! Il y a beaucoup plus de femmes dans les rues que dans les villages, je vois directement la différence.

On se partage une tajine au poisson et une (énorme) salade d’avocat au restaurant À l’ombre du figuier. À notre grande surprise, c’est quasi rempli de touristes français. Pourtant, on ne croise pas grand monde en se baladant dans la ville ! Après ce bon repas, on déambule dans la ville sans but particulier. On se balade dans les rues entre les étals de fruits et légumes, les poulets vivants (enfermés dans de mini cages) et les stands de fringues. J’adore l’ambiance et les couleurs !

On se dirige ensuite vers Mirleft, notre point de chute pour les deux prochaines nuits. Je suis super contente de notre appartement, c’est propre, très grand et la vue mer est incroyable ! Ça donne envie de chiller et ça tombe bien car c’est globalement le programme pour notre fin de séjour.

On se balade sur la plage à proximité de notre logement, Dar diafa samira, il n’y a quasi personne. On termine notre journée en allant faire quelques courses pour dîner sur notre balcon devant le coucher du soleil. Les locaux font aussi leurs courses avant de rompre le jeûne dans une demi-heure, l’ambiance est sympa ! On tombe même sur un match de foot avec des supporters à fond.

Jours 7 et 8 : les environs de Mirleft, sur la côte marocaine

Si le point d’orgue de notre 3ème séjour marocain était sans aucun doute l’Anti-Atlas, nous découvrons avec plaisir la côte du sud du pays. C’est toujours agréable de changer de décor ! Le village de Mirleft est vraiment très tranquille, nous y retrouvons quelques plaisirs comme un « glacier » (où je retourne 3 fois, rien que ça !) et un très bon restaurant : Immim, tenu par deux frères.

Au nord, nous allons jusqu’aux dunes de Tamellalt et descendons jusqu’à la ville de Sidi Ifni (très prisée des vanlifers et camping-caristes) au sud. Nous nous baladons sur la fameuse plage de Legzira pour y voir l’immense arche de roche rouge. C’est sans aucun doute l’endroit à ne pas manquer dans le coin ! L’arche est hyper impressionnante. Il y en avait une deuxième auparavant mais elle s’est effondrée donc je ne suis pas 100% rassurée…

Si nous passons deux journées agréables sur la côte, je ne recommanderais pas d’y passer plus de temps. Mais c’est très bien pour se reposer un peu (ou surfer) avant de rentrer, c’est les vacances après tout ! Initialement, je voulais offrir un tour en parapente à Vincent. Malheureusement, le vent soufflait trop fort et ça n’a pas été possible.

Quel budget pour une semaine de road trip dans l’Anti-Atlas ?

  • Voiture de location : 15,5€ / jour chez Budget (en passant par Discover Cars)
  • Essence : ~50€
  • Carte SIM locale à l’aéroport : 20€ (il est sûrement possible de trouver moins cher en ville)
  • Nourriture : ~120€ (entre 7 et 20€ le repas pour deux)
  • Logements : 51€ la nuit en moyenne (entre 32 et 68€ la nuit, il est possible de trouver à moins cher)

Road trip dans l’Anti-Atlas : nos impressions

Ce qu’on a aimé 👍

  • Les paysages incroyables de l’Anti-Atlas
  • La facilité à faire des petites balades / randonnées sans devoir payer ou prendre de guide
  • Très peu de démarchage et de sollicitation dans ce coin du Maroc 
  • La tranquillité hors saison : nous avons croisé peu de touristes
  • La variété des paysages (villages abandonnées, palmeraie, bord de mer, paysages désertiques et montagneux)

Ce qu’on a moins aimé 👎

  • La côte à proximité d’Agadir avec des spots très touristiques (et des prix qui s’en ressentent)
  • Les déchets (comme souvent malheureusement)
  • À part sur la côte, un petit manque de chaleur à cette période (en soirée, il faut absolument une veste)

Road trip dans le Maine : visiter Acadia National Park

Voyage réalisé fin mai 2024.

Après quelques jours à New York et Montréal pour profiter de nos amis expatriés, nous partons 6 jours à la découverte de l’état du Maine, majoritairement pour visiter Acadia National Park. Unique parc national du nord-est des États-Unis, il se compose notamment de plusieurs îles, dont la principale Mount Desert Island (où nous séjournons). Entre forêts, côtes rocheuses et embruns de l’océan, on y retrouve un petit air de Bretagne… Après nos deux mois à sillonner l’ouest américain, c’était vraiment une étape que j’attendais avec impatience !

Louer une voiture pour visiter Acadia National Park

Comme souvent aux États-Unis, il vous faut absolument une voiture pour vous déplacer. Nous louons la nôtre à Montréal, c’est nettement moins cher qu’à New York et le passage de frontière est autorisé. Vous pouvez par exemple comparer les prix sur Authentik Canada (où nous avons trouvé notre voiture) ou Discover Cars. À l’instar de l’ouest américain, nous avons observé de grandes fluctuations des prix au fil des mois et, comme la réservation est annulable gratuitement, cela vaut le coup de comparer régulièrement…

Plusieurs randonnées dans le parc ne semblent pas indiquées pour les personnes ayant le vertige, avec notamment des « échelles » accrochées aux rochers. Nous passons donc au Visitor Center nous renseigner et sélectionnons nos randonnées selon ce critère. Pour les amateurs d’adrénaline, renseignez-vous sur les Precipice Trail et Beehive Trail. J’ai passé mon tour !

Où loger pour visiter Acadia National Park ?

Suivant l’écrasante majorité des recommandations que j’avais pu lire en ligne, nous trouvons un logement dans la station balnéaire de Bar Harbor. C’était très bien, surtout hors saison, la fréquentation était encore tout à fait raisonnable (je ne suis pas sûre que ce soit aussi agréable l’été).

Le coin est assez prisé et les prix des hébergements sont vite conséquents ! Nous passons 3 nuits au Bar Harbor Villager Motel Downtown (350€ en réservant plusieurs mois en avance). La localisation est top, on peut se balader dans Bar Harbor à pied directement depuis l’hôtel (ce qui n’est pas si commun aux États-Unis). Le petit-déjeuner compris était aussi très bien. Bref, nous validons.

Si nous revenions dans le coin, je crois que je chercherais à me loger à Southwest Harbor. C’est tout petit et très tranquille mais on y trouve un marchand de glaces, le Salt Shop (que nous avons la chance de tester), et le restaurant Harbor Table m’a vraiment fait de l’œil. Au mois de mai, l’ambiance moins touristique de cette petite ville côtière m’a séduite !

Nos visites à Acadia National Park sur Google Maps

Profiter de Sand Beach et prendre de la hauteur à Gorham Mountain

Sand Beach est la (seule) grande plage de sable du Acadia National Park et elle est très proche de Bar Harbor. Ça en fait un incontournable du parc ! Après, nous être garés au parking principal, nous marchons sur le sable jusqu’au bout de la plage et empruntons ensuite les chemins sur les petites falaises à l’ouest de la crique (en direction de la David Phillips McKinney Memorial Plaque). La vue se dégage sur la plage, nous admirons cette crique à l’eau turquoise entourée d’arbres à perte de vue. Notre découverte du Acadia National Park débute bien !

Le lendemain, nous décidons d’emprunter une partie du Gorham Mountain Trail. Une fois au sommet, nous découvrons une autre vue sur cette belle plage de sable. Cette petite randonnée, en partie sous les arbres, est vraiment chouette ! Nous nous garons à proximité de la route principale et montons jusqu’au sommet de Gorham Mountain (~3km environ pour 150m de dénivelé) où nous profitons de la vue dégagée un petit moment. Le chemin continue mais nous choisissons de faire demi-tour (le sentier fait une boucle sur une petite partie, c’est bien). Nous avons envie de découvrir d’autres endroits dans Acadia National Park.

Admirer la vue panoramique depuis le Mount Cadillac

L’accès au sommet de Mount Cadillac se fait en voiture directement, même pas besoin de faire d’effort ! On reconnaît bien là les américains… Pour être honnête, il existe aussi plusieurs randonnées, on est quand même dans un National Park.

Une fois à 466m au-dessus du niveau de la mer, nous sommes accueillis par un sacré vent mais aussi une superbe vue, de tout côté. Il y a un petit sentier à parcourir et nous restons un long moment assis à digérer cette vue. On voit des dizaines de petites îlots couverts de végétation, des bancs de sable qui affleurent, la côte rocheuse ciselée par l’océan mais aussi de grandes demeures américaines par endroit et des éoliennes dans le lointain.

Informations pratiques pour accéder au Mount Cadillac

Attention, c’est l’endroit le plus fréquenté du parc (qui a accueilli 3,8 millions de visiteurs en 2023 !). En conséquence, de fin mai à fin octobre, il faut désormais une réservation pour s’y rendre (en plus de l’entrée du parc). Elle coûte $6 et s’achète sur recreation.gov. Nous avons la chance d’être sur place la veille de la saison !

Le bucolique Jordan Pond et South Bubble

Notre première vue du Jordan Pond se fait depuis le sommet de South Bubble. La randonnée « classique » qui mène au sommet de South Bubble est une boucle au départ du lac mais j’ai lu qu’il y avait quelques passages difficiles (à base de petite escalade sur des rochers).

Alors, nous cherchons une autre option. Finalement, c’est très facile d’accéder au sommet de la South Bubble en se garant à proximité de la route principale. Il suffit de marcher une petite demi-heure sans aucune difficulté pour atteindre le point de vue sur le lac. Lors de notre balade, il n’y a absolument personne sur place !

Le lendemain, nous revenons, cette fois au bord du lac, pour profiter de la vue et pique-niquer. C’est un endroit très fréquenté, l’arrivée est un peu décevante car il y a des parkings énormes et un chemin bétonné, ça ne fait pas très naturel… C’est tout de même un spot agréable pour une pause au bord de l’eau (qui est très claire) !

Des airs de fjord en suivant le Flying Mountain Trail

Nous n’avions pas repéré cette rando en amont, c’est en suivant les conseils d’une des rangers du Visitor Center que nous décidons de parcourir le Flying Mountain Trail (~2,5km). C’était un bon conseil !

Après une montée et quelques marches sous les arbres, nous profitons des vues dégagées qui me rappellent le fjord du Saguenay au Québec. Ensuite, nous atteignons la crique de Valley Cove. L’eau est très claire et je mets les pieds dans l’eau (gelée, évidemment). Nous ne croisons que deux familles pendant cette rando, c’est très tranquille.

Bass Harbor Lighthouse

Le phare de Bass Harbor est un peu le symbole de Acadia National Park. C’est un endroit sympa avec une ambiance « bout du monde » mais, à vrai dire, je ne trouve pas que ça soit le highlight du parc. Idéalement, essayez d’y être à marée haute. Ce n’est pas notre cas mais ça nous permet de crapahuter sur les rochers en contrebas du phare, ce qui est plutôt chouette.

Visiter Acadia National Park : nos impressions

Ce qu’on a aimé 👍

  • L’arrivée sur l’île : on est soudainement entouré d’eau et d’arbres, on se demande vraiment où mène cette route
  • Les paysages de bord de mer
  • La possibilité de trouver de vrais sentiers de randonnée (sans goudron ou ciment), ce qui n’est pas si commun dans l’ouest américain par exemple
  • Les petites villes à taille humaine (même si je n’y ai pas trop pris de photos)

Ce qu’on a moins aimé 👎

  • Ce n’est pas la nature sauvage : Acadia National Park est un parc très « habité » (si je puis dire) où la pression touristique se ressent. En hors saison, c’était super mais, honnêtement, un week-end estival, je pense que j’aurais pu détester !
  • Les prix : c’est le seul parc national de toute la région, la pression touristique se ressent fortement sur les tarifs pratiqués…

Prendre une assurance

Lorsque nous partons longtemps et/ou dans des pays où les soins médicaux sont très onéreux, nous prenons une assurance chez Chapka. C’est donc ce que nous avons fait lors de notre voyage de 3 mois en Amérique du Nord. Par chance, nous n’avons eu aucun soucis de santé et n’avons pas eu besoin de faire marcher l’assurance sur place.

Road trip en Andalousie : que visiter à Cadix et ses environs ?

Voyages réalisés en novembre 2022 et juin 2024

Après avoir découvert Ronda et ses environs, nous décidons de descendre vers Cadix. Cette ville portuaire s’est développée au 16ème et 17ème siècles, à l’ère des grands explorateurs. Sa situation est en effet stratégique, à la croisée de l’Atlantique et de la Méditerranée. Nous en profitons évidemment pour découvrir les environs !

Que visiter à Cadix et ses environs ? Notre itinéraire sur Google Maps

Au sommaire de cet article :

Randonnée au Cañon de las Bruiteras

Pour être honnête, il n’a pas été facile de trouver des informations pour randonner dans ce canyon « des vautours » (on n’en a pas vu), visiblement il ne fait pas partie des circuits classiques dans le coin.

Finalement, nous nous garons au village d’El Colmenar, à proximité de la station hydroélectrique. Le sentier est facile à repérer, nous passons même un petit pont suspendu. Nous longeons la rivière Guadiaro jusqu’à ce que le canyon se rétrécisse, entouré de parois vertigineuses. L’eau est turquoise et il y a des lauriers roses partout, c’est vraiment splendide. Nous faisons une pause sur une petite plage (c’est là où il y a le plus de monde) où il est possible de se baigner. L’eau est froide évidemment !

La rando se poursuit ensuite mais ça monte sec et, sous la chaleur de juin, je dois avouer que j’ai la flemme. Je suis sûre que la vue du canyon depuis les hauteurs est superbe.

Où manger à proximité du Cañon de las Bruiteras ?

Dans le village blanc de Gaucin, nous mangeons très bien à la terrasse du Restaurante La Raiz. Le village est mignon et mérite bien une petite balade digestive. À 15h en plein mois de juin, c’était absolument désert !

Le charmant village de Vejer de la Frontera

Encore un superbe endroit découvert grâce aux recommandations de « copains d’Instagram », @levoyagedebuzz cette fois ! Vejer de la Frontera est un village blanc perché au sommet d’une colline, non loin de Gibraltar. À mon avis, il fait partie des villages blancs qui méritent vraiment le détour, avec Frigliana et Zahara de la Sierra.

À peine rentrés dans la vieille ville, nous tombons sur la Calle Judería où les arches dessinent une jolie perspective. Nous profitons du soleil sur une terrasse de la Plaza de Espana, très agréable avec ses palmiers et sa fontaine colorée.

Après nous être baladés dans les petites rues où fleurissent les bougainvilliers, nous rentrons par hasard dans le Castillo. La balade sur les remparts est en accès libre et offre une vue dégagée sur la mer. La vie est vraiment douce en novembre en Andalousie !

Un sunset à Conil de la Frontera

De Conil de la Frontera, nous ne voyons que la plage de Fuente del Gallo ! La vue depuis le château médiéval de Vejer de la Frontera nous a donné envie d’entendre le bruit des vagues… C’est ainsi que nous finissons la journée en bord de mer. Il n’y a quasiment personne sur la plage, nous admirons le coucher de soleil et nous trouvons un petit spot à quelques mètres pour passer la nuit dans Karmy.

Cadix, où il fait bon flâner sous le soleil de novembre

Nous visitons Cadix un dimanche et apprécions l’ambiance qu’il règne dans la ville. Ce n’est pas la plus belle ville d’Andalousie mais Cadix est à taille humaine, facile à découvrir à pied (nous marchons tout de même 12km en une demi-journée), et je ne suis pas insensible au fait de déboucher sur la mer toutes les 5 minutes.

Je me rends compte que nous n’avons pas été dans une « grande » ville (100 000 habitants pour Cadix) depuis Grenade, il y a déjà 15 jours. Dans la vieille ville, les rues sont assez étroites et les bâtiments hauts mais de nombreuses façades sont ornementées de bow-windows, « détail » architectural qui me plaît beaucoup.

Nous entrons par hasard dans le Castillo de Santa Catalina (entrée gratuite), une forteresse qui offre de jolies vues sur la mer. C’est bien entretenu et très tranquille. Non loin de là, à la plage de La Caleta, nous voyons quelques papis très bronzés qui se baignent. Encore une fois, je me dis que la vie est douce dans le coin !

Juste à côté de cette plage, une jetée fend l’eau pour donner accès au château de la ville. Nous ne le visitons pas (je ne me souviens plus si c’était fermé) mais la balade sur la jetée est agréable. Voilà qui résume bien notre dimanche à Cadix : agréable et sans prétention !

Où manger des tapas à Cadix ?

Nous mangeons des tapas à la terrasse du Siempre Divino. La nourriture est très bien mais c’est surtout la verdoyante Plaza de Mina qui nous séduit. Les familles se retrouvent pour pique-niquer et boire des bières sur ses bancs. L’ambiance était vraiment hyper agréable, joyeuse et animée.

Visiter Cadix et ses environs : Arcos de la Frontera

Après avoir passé la nuit à proximité, nous nous baladons dans Arcos de la Frontera en début de matinée. C’est un village blanc perché sur un epron rocheux et surplombant la rivière Guadalete. En se perdant dans les ruelles, on débouche sur plusieurs places offrant des vues dégagées sur les environs et j’admire la façade de l’église San Pedro richement sculptée. Au final, c’est surtout l’emplacement de ville, à flan de falaise, qui nous a étonné !

À l’exception peut-être de Vejer de la Frontera, on ne peut pas dire que les environs de Cadix soient surchargés de touristes. En novembre, nous étions très tranquilles partout ! Une nouvelle fois, nous avons apprécié la douceur de l’hiver espagnol et ne pouvons que vous inviter à découvrir l’Andalousie à cette saison (oui, j’écris ces lignes pendant que la pluie s’abat sur Nantes depuis des jours 😭)…

Road trip en Andalousie : que faire autour de Malaga ?

Voyages réalisés mi-novembre 2022 & juin 2024.

Après avoir découvert les déserts andalous, nous prenons la route vers l’ouest et la province de Malaga. Nous ne visiterons pas la ville de Malaga pour cette fois. J’y ai personnellement fait un échange scolaire en 3ème (oui, ça date 👵) qui ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable de la ville (très bétonnée). En revanche, il y a beaucoup à voir autour de Malaga et nous en profitons pleinement !

Que faire autour de Malaga ? Nos étapes sur Google Maps

Au sommaire de cet article :

Le village blanc de Frigliana

Nous découvrons ce charmant village sur les bons conseils de Nath et Phil (@_l.avventura_ sur Insta). C’est une jolie surprise ! Des portes bleues, des chats qui se baladent dans les petites ruelles tranquilles, des cactus sur les placettes, les montagnes en arrière-plan, la vue dégagée sur la mer depuis les terrasses, des orangers dès qu’on lève les yeux… Comment ne pas tomber sous le charme de Frigliana ?

Nous baladons d’abord du côté du Mirador de la Casa del Apero mais la partie la plus jolie de Frigliana se situe au nord-ouest de la Plaza de las Tres Culturas. Vous pouvez vous fier au Centre Historique indiqué sur Google Maps.

Où dormir en van à proximité de Frigliana ?

On a profité d’un spot très agréable, au bord d’un chemin, avec une superbe vue. En revanche, de bon matin, on a été réveillé par des chasseurs beaucoup trop proches du van à notre goût. Il vaut mieux y dormir en semaine !

Torcal de Antequera, le parc à ne pas manquer autour de Malaga

La route qui nous mène au parc naturel Torcal de Antequera est superbe, elle serpente au milieu des oliviers. En revanche, ce parc étant très populaire, il n’est pas facile de se garer sur le petit parking (à proximité du centre pour les visiteurs). Malgré notre visite en semaine en novembre, nous devons nous garer en bord de route et prendre la navette (2€ A/R) qui amène jusqu’au parking principal.

Une fois en haut, nous voilà partis en randonnée. Nous suivons à peu près l’itinéraire de Novo Monde et en sommes ravis. Malgré l’affluence au niveau du parking principal, il n’y a absolument personne sur cette partie du parc. La majorité des visiteurs se contentent de parcourir une petite boucle à l’ouest du parking.

Pourtant, les paysages sont superbes ! Ces « empilements » de roches sont très impressionnants et on s’amuse à trouver les formations aux formes les plus originales. Pour mon plus grand bonheur, nous croisons de nombreux bouquetins ibériques. Ils n’ont pas l’air très craintifs. À un moment, nous en avons tout un groupe à quelques mètres de nous, c’est génial !

Nous sommes de retour sur le parking à 16h58, soit 2 minutes avant le départ théorique de la dernière navette. Nous n’en verrons absolument pas la couleur ! N’écoutant que ma flemme, je demande à la première voiture que l’on croise si elle peut nous redescendre jusqu’à la route principale (où nous sommes garés). Heureusement, ils acceptent directement !

Où dormir en van à proximité de Torcal de Antequera ?

Nous dormons à 15 minutes du parc sur un parking à proximité d’un plan d’eau et d’une source où des locaux venaient remplir leurs bidons. Sans être particulièrement magnifique, le spot est calme et bien situé.

La ville d’Antequera et son Alcazaba

À l’origine, notre arrêt à Antequera est purement utilitaire : j’ai besoin d’aller dans une bibliothèque pour candidater à une offre d’emploi… Même en voyage, il faut parfois s’occuper de tâches moins funs !

Dès le parking, j’apprécie la vue sur la ville. Sa forteresse se détache distinctement du paysage avec, parfaitement alignée en arrière-plan, la « Peña de los Enamorados » (le rocher des amoureux, en français). Cette appellation vient d’une légende racontant un amour impossible entre deux jeunes, une musulmane et un chrétien, qui auraient fui la ville ensemble et se seraient cachés dans une grotte de la roche avant de se suicider (oui, c’est très Roméo et Juliette !).

Finalement, nous ne regrettons pas d’avoir pris le temps de nous balader à Antequera et surtout de visiter son Alcazaba (6€ avec un audio-guide). Cette forteresse, qui date en grande partie de l’époque arabe, domine la ville. Lors de la Reconquête par les chrétiens, elle a résisté 5 mois avant d’être reprise. La visite témoignage de ces différentes occupations au fil des siècles.

On entre dans la forteresse par une grande porte, nommée el Arco de los Gigantes, juste à côté du Mirador Michael Hoskin. Mais les tours défensives de l’Alcazaba offrent, elles aussi, des vues imprenables sur les toits d’Antequera. Ce n’est pas un monument très connu, on profite donc des lieux dans le plus grand des calmes. Vous l’aurez compris, je vous recommande la visite si vous passez par là !

Et si vous voulez tout savoir : quelques semaines après, j’ai eu le job ! Merci donc à la bibliothèque d’Antequera.

Que faire autour de Malaga ? Randonner dans la Sierra Blanca

Nous ne sommes pas vraiment tentés par une visite de Marbella (pour cette fois en tout cas) mais, après quelques jours dans les terres, nous avons envie de voir la mer. Nous nous lançons dans une boucle sur les hauteurs de la ville.

Pour arriver à notre point de départ, nous traversons en voiture des quartiers « chics » de Marbella. On se croirait presque en Californie avec des résidences sécurisées composées de grandes villas avec piscine et vue imprenable sur la côte. En écrivant cet article, j’apprends que ces quartiers sont justement surnommés « le Beverly Hills de Marbella » !

Longue de ~6km, notre randonnée nous mène à deux miradors. Le premier (Mirador del Corzo) nous permet d’observer les collines verdoyantes entourant le village blanc d’Ojén. Après une montée bien raide, le second (Mirador Tajo Negro) nous offre la vue sur Marbella et la mer en arrière-plan. Les sommets de la Sierra Blanca culminent à plus de 1 200 m au dessus du niveau de la mer, la vue est vertigineuse. Le chemin du retour emprunte un large sentier (où peuvent passer les 4×4), c’est moins bucolique mais plus rapide.

C’est une jolie randonnée où nous ne croisons pas grand monde, nous avons la chance de profiter du calme. Ma seule déception ? Ne pas avoir vu de bouquetins ! Nous en avons vu très facilement en novembre mais en juin, aucun ne nous a honoré de sa présence. D’après mes lectures sur internet, la période favorable est en effet de fin octobre à décembre (pendant la période du rut).

Une randonnée autour de Malaga

Le village d’Ojén

Après notre randonnée, nous nous arrêtons pour déjeuner en terrasse à Ojén. Après avoir repris des forces, nous nous baladons rapidement dans le village.

La petite place à proximité de l’église Nuestra Señora de la Encarnación est vraiment très mignonne. On y trouve plusieurs terrasses où se poser pour boire un verre, des palmiers, des citronniers surplombant des bancs en fer forgé et une jolie fontaine (Fuente de los Chorros) qui date de 1905.

Ce n’est, à mon avis, pas le plus beau des villages blancs d’Andalousie, mais en combinant cette visite avec notre randonnée dans la Sierra Blanca, c’est une chouette journée !


Encore de belles découvertes autour de Malaga ! Avec déjà plus de 4 séjours en Andalousie à mon actif, cette région de l’Espagne n’en finit pas de me séduire…

Visiter l’Andalousie authentique : Ronda et ses environs

Entre villages blancs et sierra verdoyante, Ronda et ses environs méritent vraiment le voyage. Loin du tourisme de masse de la côte, nous avons eu la chance de séjourner deux fois dans cette partie d’Andalousie : en novembre 2022 (lors de notre road trip en van) et en juin 2024. Cet article regroupe nos expériences de ces deux voyages (d’où des météos très variables sur les photos).

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Visiter Yosemite et Sequoia en avril : randonnées et camping

Voyage réalisé en avril 2024.

Nous arrivons déjà aux dernières étapes de nos deux mois de road trip dans l’ouest américain, le temps file si vite ! Après plusieurs parcs nationaux aux paysages désertiques et rougeoyants (Bryce, Arches, Monument Valley, etc.), visiter Yosemite et Sequoia en avril c’est la promesse de falaises de granit, de forêts de séquoias et de cascades tumultueuses. On change complétement de décor !

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Visiter Las Vegas et ses environs

Voyage réalisé mi avril 2024

Nous sommes aux États-Unis depuis 1 mois et demi déjà, il est temps de visiter Las Vegas et ses environs ! Cette ville mondialement connue pour ses casinos est implantée au milieu du désert. Au départ, il n’y avait que quelques mormons installés là… Désormais, Vegas accueille chaque année plus de 40 millions de touristes !

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Road trip dans l’ouest américain en avril : de Bryce Canyon à Zion National Park

Voyage réalisé début avril 2024

Après nos deux jours à Capitol Reef National Park, nous continuons notre découverte des « Mighty Five », ces 5 parcs nationaux de l’ouest américain. Cette nouvelle étape nous fait découvrir de nouvelles merveilles naturelles :

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Road trip dans l’ouest américain : de Arches National Park à Capitol Reef National Park

Voyage réalisé début avril 2024.

Après nos 4 jours dans le Colorado, nous revenons en Utah et partons à l’assaut des « Mighty Five », ces 5 parcs nationaux réputés. Il s’agit de Arches National Park, Canyonlands National Park, Capitol Reef National Park, Bryce National Park et Zion National Park (pour les deux derniers, il faudra attendre le prochain article #teasing).

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Road trip dans l’ouest américain : 4 jours dans le Colorado

Voyage réalisé fin mars / début avril 2024.

Pendant notre road trip de 2 mois dans l’ouest américain, nous passons 4 jours dans l’état du Colorado. Nous sommes un peu tôt dans la saison pour visiter cette partie des États-Unis (c’est encore l’hiver avec de la neige) mais notre curiosité nous a poussé à venir jeter un oeil jusqu’ici !

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